Laura après avoir couru sous la pluie n'arrive pas à inseret sa clef dans la serrure, elle appelle alors un ami.

Entre deux Brevets Blancs, je vous écris, je sais, ce n'est pas super, c'est juste que j'ai eu plein d'idées de Bout d'histoire, et que du jour au lendemain, je les ai oubliées ! Il ne m'en restait plus qu'une en tête (Peut être la meilleur !) et comme je ne veux pas la perdre celle-là, je vous la mets ici ! :)

Laura reposa le téléphone sans vraiment s'en rendre compte, blême. Toujours sans s'en apercevoir, elle prit sa veste en cuir, ses clefs, son téléphone et sortit en claquant la porte. Après avoir descendu les escaliers à une vitesse qu'elle ne se connaissait pas (De toute façon, elle ne le voyait pas vraiment), elle sortit à l'extérieur. 

Il pleuvait dehors. Ses larmes se mélanger à la pluie. Pleurait-elle vraiment ou ce n'était que la pluie ? Elle ne savait pas. Elle s'en fichait. 

Elle cherchait juste quelque chose ? Quoi ? Elle ne le saurait que quand elle l'aurait trouvé.  

Ne le trouvant pas sous cette pluie, elle se dit qu'elle irait le chercher un autre jour, qu'elle devrait rentrer. 

Arrivée trempée devant sa porte, elle sortit ses clefs et essaya de les faire entrer dans la serrure. Ça ne marchait pas. Pourquoi ? Laura essaya tout son trousseau, mais rien ne fonctionnait. Elle commença à s'énerver. Elle ne comprenait pas pourquoi elle ne pouvait plus rentrer chez elle. Pourtant, elle avait vraiment envie d'être dans son lit, là, maintenant, elle se serait sentit bien, peut-être même en sécurité ! 

Elle se mit vraiment à pleurer cette fois. 

Elle ne voyait qu'une chose à faire. 

Elle sortit son portable et rappela la dernière personne qui l'avait appelée, à qui elle n'avait pas répondu. Au bout de la deuxième sonnerie, il décrocha : 

- Laura ? 

- Peux-tu venir ? demanda-t-elle dans un sanglot. 

Il raccrocha. La jeune femme s'adossa à sa porte puis s'assit par terre et attendit. Il arriva encore plus vite qu'elle ne l'aurait pensé. Elle se jeta tout de suite dans ses bras. 

 - Tu ne devineras jamais, fit-elle. 

 - Quoi ? demanda-t-il. 

 - Je n'arrive pas à rentrer chez moi. 

Et puis elle rire. C'était un rire nerveux, après toutes ses larmes. Il lui sourit gentiment sans comprendre. Sans prévenir, elle emprisonna sa bouche d'un baiser. Il la repoussa plus vite qu'il ne l'aurait voulu. 

- Wow, qu'est-ce que tu fais là ? 

- Ba quoi ? C'est pas ce que tu veux depuis des années ? C'est pas pour ça que t'es toujours là pour moi ? Tu crois que je n'avais pas remarqué ? 

Il hésita. Bien sûr qu'il aurait voulu dire oui, que ça faisait des années qu'il attendait ça ! Qu'il l’aimait à la folie. C'est justement ça qu'il l'empêchait de le faire. 

- Ce n'est pas toi. Qu'est-ce qui s'est passé ?  

- Just do it. 

Elle prit son visage et attira ses lèvres contre les siennes mais ne l'embrassa pas, Laura attendit qu'il le fasse. Il prit son visage dans ses mains. 

- Je ne ferais rien tant que tu ne m'auras pas dit ce qui se passe. 

Puis il partit. 

Elle le retint par cette phrase : 

- Elle est partie. 

Voilà ! Je l'ai imaginé en voyant une fille dans le tram toute triste collée à son copain...

Bisou, bisou, je vous adore !

G.