Caroline est sur le point de partir, quand il la retient...

Bonjour tout le monde ! Je sais, ça fait vraiment longtemps que je ne suis pas venue ! Et le blog est assez mort... 

J'avais des idées... Mais je les ai oubliées, j'aurai du venir plus tôt, désolée... Par contre, oui j'ai bien une idée (Ou sinon je ne serais pas venue écrire dans cette rubrique), elle me trotte dans la tête depuis quelques semaines, voir des mois... Et vu que c'est la seule que je n'oublie pas c'est qu'elle doit être bonne ! Pas vrai ?

Bonne lecture.

La jeune femme vérifia sa tenue, son jean était troué, mais elle ne pouvait rien y faire, c'était vendu comme cela. Ses bottes marron étaient parfaites pour le tout terrain, elle en aurait besoin. Elle avait mis un simple débardeur pour ne pas être embêtée si elle devait s'enfuir vite par une tenue plus volumineuse. Elle enfila sa veste en cuir pour compléter la tenue, pour ne pas avoir froid juste avec ce débardeur. Alors qu'elle se regardait dans la glace placée face à la seule fenêtre de la chambre qui donnait sur le balcon, arrangeant ses cheveux, elle vit une silhouette dehors. C'était une silhouette d'homme musclé, les épaules carrées et bien grand. Elle eut une monté de frayeur, s'imaginant les trucs les plus fous les uns que les autres, en passant par un tueur à gage venu exprès pour la tuer, ou un voisin du dessus qui était tombé sans le faire exprès chez elle. Mais la personne qui était sur son petit balcon était là parce qu'elle le voulait. La jeune femme la reconnu alors. Elle leva les yeux au ciel et alors qu'elle se retournait pour prendre son sac, il tapa à la fenêtre plusieurs fois pour attirer son attention.  

- Caroline ! 

Elle leva les yeux vers lui. Elle ne pouvait pas faire semblant de ne pas l'avoir vu, mais elle pouvait ne pas lui ouvrir la fenêtre. Elle savait qu'il allait venir, essayait de la faire changer d'avis. Elle aurait dû se préparer plus vite. 

- Tu n'es pas obligée d'y aller. 

- Je le sais bien, merci, répondit-elle avec nonchalance. 

- Reste, s'il-te-plait. 

- Ecoute, peut être que ça te déplais, mais ce n'est pas toi qui décide. J'ai besoin d'y aller, je ne peux pas rester ici sans rien faire ! 

- C'est la mort assurée ! 

- Non, tu n'en sais rien, le détrompa-t-elle en se voilant la face. 

Oui, c'était la mort assurée, mais elle avait toujours de l'espoir. 

Elle ne voulait plus discuter avec lui. Ça ne menait à rien. Elle se tourna, se dirigeant vers la porte.

- Si tu y vas... lâcha-t-il en la retenant. 

Elle laissa sa main sur la poignée le laissant finir. Elle voulait connaitre la fin de sa phrase. Il avait baissé la tête, désemparé. Il la releva pour prononcer : 

- Laisse-moi venir avec toi. 

Caroline lâcha la poignée et lui sourit. 

De toutes les idées idiotes qu'il avait pu avoir, celle-ci était la meilleure. 

Voili voilou, j'espère que ça vous a plus !

A la prochaine !

G.