Et non, ce n'est pas une histoire sur la St Valentin ! Raté ! Je vais vous parler cette fois de Gabriella, une jeune femme dans une bibliothèque... et tous ses périples !

Oui, j'y ai pensé, obligatoirement ! Mais, j'y ai pas beaucoup pensé non plus... un peu débordée en ce moment...

Enfin bref, comme ce blog est fait pour ne pas faire des histoires nulles, je ne voulais pas vous faire un Bout d'histoire pourrie... donc, pas de Bout d'histoire sur la St Valentin ! Dommage !

Pour la peine, un Bout d'histoire auquel je pense depuis longtemps !

Gabriella adossa l'échelle à l'étagère pleine de livres et monta les trois premières marches en soupirant. Elle remit en place les livres qu'elle avait pris avec elle, puis enleva l'échelle et fit exactement les mêmes gestes sur une autre étagère, avec d'autres livres. 

Gabriella avait été embauchée comme stagiaire à la bibliothèque municipale. Elle avait pris cette emploi, tout d'abord pour avoir un peu d'argent, et en plus, car elle pouvait accéder en toute liberté à tous les livres qu'elle désirait. Ça, c'était la bonne chose. 

Le seul inconvénient, c'est qu'elle devait aussi travailler. A la fermeture, quand tout le monde était partit (Ou quand il restait quelques enfants qui n'avaient pas vu l'heure passer, le nez plongé dans leur livre), elle rangeait des livres qui étaient restés sur des tables, d'autres qui étaient tombés, ceux que les gens avaient rendus... Enfin, tout un bazar quoi ! 

Gabriella détestait faire la fermeture. Quand il n'y avait personne, dès qu'elle bougeait, ou faisait tomber quelque chose, ça se répercutait dans les murs. Gabriella avait peur d'être là, toute seule, le soir jusqu'à la nuit. Et pire que tout, rentrer dans le noir. Brrr ! 

Alors qu'elle rangeait un livre au bout d'une grande étagère, un livre tomba. Elle essaya de le rattraper au vol, mais faillit glisser de l'échelle et se faire très mal. Il ne manquait plus que ça ! Gabriella redescendit toutes les marches et récupéra le livre. C'est à ce moment-là qu'un papier plier en deux tomba. La jeune femme fronça les sourcils. Il ne devrait pas y avoir de papier. La bibliothèque ne mettait aucun papier dans les livres. Ça ne pouvait pas être un marque-page oublié parce que ça n'y ressemblait pas du tout. 

Gabriella le ramassa et l'ouvrit. Quelques mot étaient inscrits dans une écriture très ancienne. Gabriella avait toujours adoré ce genre d'écriture. Une écriture italique, on ne comprenait pas vraiment tout ce qui était écrit. C'était à se demander comment ils faisaient pour tous se comprendre entre eux ! 

Gabriella, les yeux plissés, essaya de déchiffrer : ... vous, s'il-vous-plait, ... 

La jeune femme n'y comprenait rien... Il n'y avait que quatre mots (S'il-vous-plait peut être considéré comme un seul mot, non ?), et elle en avait identifié que la moitié. Elle n'arrivait même pas à deviner le reste. Vous, s'il-vous-plait ? Qu'est-ce que ça pouvait bien signifier ? 

Le premier mot, elle distinguait peut être un D, mais elle n'était sûre de rien.  

Tellement concentrée sur ce texte, quand elle entendit un bruit, elle cria en sursautant de peur. Elle regarda autour d'elle, mais il n'y avait personne. 

On lui mit  alors la main devant la bouche pour ne pas qu'elle cri et on la tira par derrière... Evidemment, elle se débattait ! C'était qui ce gars, putain ? Comment était-il entré ici ? 

Elle eut alors une idée. Heureusement que ce matin elle avait eu envie de mettre ses talons aiguës ! Elle lui planta le talon dans le pied. Il ne lâcha pas complètement prise, mais ce fut assez pour qu'elle puisse se dégager et s'enfuir. 

Alors qu'elle courait à toute vitesse vers la sortie, elle se rendit compte qu'elle avait le papier encore dans ses mains. 

D'un coup, elle comprit ce qu'il y était écrit : Derrière vous, s'il-vous-plait, attention... 

Quand elle passa la porte, d'autres questions apparurent : Qui était cette personne qui avait écrit ce mot et l'avait laissé dans ce livre ? Comment pouvait-elle savoir que c'était ce livre qui allait tomber ? Comment savait-elle qu'elle allait se faire attaquer ? Par derrière en plus ? Et la plus importante : Pourquoi l'avait-on prévenu ? 

 Eh....... c'est fini !! J'espère que ça vous a plus ! :) 

Ou sinon, Joyeux St Valentin, super en retard, je sais, c'est ma spécialité ! ;)

Bisous, bisous !

G.