Ce sont d'abord ses longues manches qui lui avaient attiré le regard.

Yahallo !

Au lycée ils sont entrés en mode 'on leur fous pleins de contrôles et on leur laisse même pas le temps de réviser', donc j'ai pas vraiment le temps pour écrire. En fait, je crois que ça fait plus d'un mois que je n'ai vraiment rien écrit. Et pourtant, j'ai eu de nouvelles idées. Le Bout d'histoire que je vous présente aujourd'hui, je l'avais déjà écrit il y a longtemps et fallait juste le mettre sur l'ordi. J'en ai encore d'autres des comme ça, donc ça devrait encore pourvoir le faire pendant un certain temps ! ;)

Bonne lecture !

Ce sont d'abord ses longues manches qui lui avaient attiré le regard. Elles lui moulaient les bras et arrivaient plus loin que la paume, lui mangeant presque le pouce en entier.

Et puis, il y avait son bonnet rouge, en forme de béret en laine. Il l'imaginait bien les tricoter elle-même pour qu'il s'adapte parfaitement à son style. Les boucles brunes qui encadraient son visage ajoutaient au charme. 

Aux pieds, elle portait des bottines à lacée. Il y en avait tellement qu'on n'arrivait plus à distinguer quels nœuds allaient avec quels fils.

Enfin, il y avait son pantalon en cuir rouge. Tout comme le T-shirt, il était moulant et mettait en valeur les formes de ses jambes fines.

Cependant il n’y avait pas que cela. Son regard lorsqu’elle souriait. Sa façon particulière d’ouvrir sa bouche quand elle ne comprenait pas quelque chose. Sa manière de mordre son stylo au moment où elle se concentrait. Mais aussi le fait qu’elle ne laissait jamais une seule de ses affaires derrière elle. Qu’elle faisait toujours attention à ne toucher personne. Comme si elle pouvait être contagieuse.

Il commença à la suivre sans vraiment s’en apercevoir. Il la vit sortir un soir de la fac et il se mit à marcher derrière elle, comme s’il n’avait rien eu de plus normal. C’était à peine s’il s’en était rendu compte. Il ne cherchait même pas à être discret : il ne savait pas comment l’être. Il ne pensait pas à l’être. Il ne sut pas à quel moment elle l’avait repéré. Il ne l’avait pas vu jeter un coup d’œil derrière elle. En tout cas, elle avait prévu de le coincer.

Au détour d’une rue, elle disparut. Il sursauta et regarda autour de lui pour voir où elle avait bien pu passer.

Elle était juste derrière lui. Elle avait dû se cacher et attendre qu’il passe devant elle. Elle affichait un regard menaçant. Il leva les deux mains en l’air comme par réflexe. Il ne pensait pas qu’elle pouvait faire aussi peur.

- T’es qui ? fit-elle. Pourquoi tu me suis ?

- Je… Je m’appelle James. Je t’ai vu à la fac et euh.. bah, tu m’intriguais en fait.

Elle fronça les sourcils.

- Mais qu’est-ce que tu racontes ?

Il se racla la gorge.

- Euh… la vérité ?

Elle ne semblait pas vraiment savoir comment elle était censée réagir face à cette réponse. Elle était un peu gênée et ne savait plus où mettre ses mains. Elle décida de croiser les bras sous sa poitrine.

- Et qu’est-ce que tu as trouvé d’intriguant ?

- Euh… tes manches.

- Mes manches ? Qu’est-ce qu’elles ont ? fit-elle aussitôt en tirant dessus, cachant entièrement ses mains.

Elle paraissait vraiment soucieuse de savoir ce qu’il en pensait.

- Rien, c’est juste que…

- Attends ! le coupa-t-elle en levant la main.

- Qu’est-ce qui se passe ?

- Je crois avoir entendu quelque chose, répondit-elle en murmurant.

- Je n’entend rien, répliqua-t-il sur le même ton.

- Parce que tu n’écoutes pas.

Pendant un instant, aucun d’eux ne fit un bruit. Il put la voir écouter attentivement ce qui l’entourait, puis voir ses yeux s’agrandirent de frayeur.

- Je dois y aller, fit-elle soudainement.

- Maintenant ?

- Et cette fois, ne me suis pas, c’est dangereux.

Elle commençait déjà à s’éloigner.

- Attends !

- Ne me suis pas, répéta-t-elle.

Puis elle partit en courant et tourna à la première intersection, disparaissant encore une fois à sa vue.

J'ai eu l'idée grâce à un de mes T-shirts à manches bien trop longues ;) Mais j'aime vraiment ce genre de T-shirts, je sais pas pourquoi...

La suite est un peu venue d'elle-même. J'avoue qu'au départ, je ne savais pas vraiment comment finir, mais le fait qu'elle disparaisse permet justement de ne rien finir. Donc en fait, je me suis pas vraiment cassée la tête...

A la prochaine ! 

G.