Qui n'a pas toujours rêver d'être tueur à gages ? Ce fut toujours le rêve d'Arina. Plongez-vous alors dans son monde plein d'intrigue, de concurence et... de mort, obligatoirement.

Comme qui dirait, Bonjour, ou encore Bonsoir car pour l'heure qui l'est, je pense qu'on peut le dire.(Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais je ne sors des articles que le soir !)

Je ne sais pas si vous aviez remarqué aussi, mais je viens de mettre le Forum en place. On va dire que vous ne l'aviez pas remarqué vu que je viens de le faire, comme je l'ai dit ! Donc vous allez pouvoir vous défoulez là-bas ! 

Mais bon, j'imagine que vous n'êtes pas venu pour parler de ça, que vous vous en fichez surement, donc je vais en venir au fait et parler de ce qui vous plait : mon p'tit Bout d'histoire.

Let's go !

Arina posa sa flûte sur la table. Elle était finie, et elle ne voulait pas s'encombrer de choses inutiles. Elle n'était pas venue pour faire la fête, non. Elle avait été obligée de se vêtir d'une robe bordeaux qui tombait jusqu'au sol et qui lui découvrait les épaules et les clavicules pour sa couverture. Elle n'allait quand même pas arriver comme ça, dans sa tenue de travail (C'est à dire un Jean et une chemise blanche, rien de plus banale) ! Elle se serait tout de suite faite repérer, et prendre. 

Elle avait dû s'infiltrer dans une de ses fêtes de snobes et riches. Elle ne détestait pas ça ; ces fêtes. Elle aimait se mettre dans le peau de ces riches pour une soirée, et être, elle aussi, riche, pour une fois. Ça se présentait toujours de la même façon. Pleins de grandes personnes richement habillées, qui se présentaient dans une gigantesque salle de réception où la musique était déjà en train de se faire entendre depuis l'extérieur. Mais attention ! mesdames et monsieur, de la musique classique ! Avec, bien sûr, une immense piste de danse. 

Arina avait réussi à passer grâce à un couple, de vieux amis à elle, qui avaient dit au "videur" qu'ils étaient ensemble. Elle était passée sans aucune difficulté. Elle avait alors donné son manteau et s'était précipitée sans se faire remarquer dans la grande salle. 

Sa cible ? Un certain Duc machin chouette... Ou peut-être même qu'il n'était pas Duc. Arina de s'en souvenait plus. Est-ce un problème pour sa mission ? Non, pas vraiment. Elle découvrirait bien son identité dans une de ses discussions. Car, heureusement, elle se souvenait parfaitement de son visage. Elle n'avait pas le droit de l'oublier, lui.  

Elle l'avait tout de suite trouvé en arrivant. Et depuis ce temps, elle ne le quittait plus des yeux. Et il n'allait pas disparaître de si peu. Alors qu'elle jetait un coup d'œil au tour d'elle, pour repérer de meilleur endroit pour l'aborder, Arina vue un visage familier. Oui, elle reconnaissait bien cette petite tête blonde aux cheveux bouclés. Il ne manquerait plus qu'il se retourne pour qu'elle aperçoive ses magnifiques et profonds yeux bleus. Ce qu'il fit. Mais que faisait-il là celui-là ? Elle ne l'avait jamais invité ! Comment avait-il put savoir où elle se trouvait ? 

Qu'elle idiote ! Il n'y avait pas qu'elle dans le monde des tueurs à gages, il avait surement été recruté par un concurrent. Il fallait donc qu'elle l'arrête au plus vite ! 

Arina se faufila jusqu'à lui : 

- Gaby ? 

Gaby était un jeune homme très fort en informatique. Arina l'appelait souvent pour la dépanner, mais évidemment, lui aussi avait besoin d'argent pour vivre et il ne pouvait pas lui être indéfiniment fidèle.  

Il se retourna vers elle dans un sursaut : 

- Arina ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? demanda-t-il surpris. 

- Je te retourne la question, fit-elle pour toute réponse. 

- Tu ne devrais pas rester ici. 

Lui aussi ne répondait pas à la question. 

- Qu'est-ce que tu as fait ? 

- La personne qui m'a engagé n'hésitera pas à te tuer pour avoir sa cible. 

Apparemment, il n'aimait pas répondre aux questions qu'on lui posait ! 

- Je sais, et moi non plus. 

- Arina... 

- Qui est-ce ? demanda-t-elle en regardant toute la foule et se demanda qui pourrait être susceptible d'être son employeur. 

- Arina... 

- Gaby, qui est-ce ? 

- Arina, je- 

- Gabriel ! s'exclama alors une voix fluette dans leur dos.  

Ils se retournèrent d'un même mouvement. Une jeune femme faisait signe à Gaby. Elle le prit alors par le bras et s'enquit : 

- C'est une amie à toi ? 

- Non, Réminé, répondit-il pour la protéger, elle me demandait juste si je voulais prendre un verre avec elle... 

- Désolée, mademoiselle, il est à moi ! fit-elle en souriant de toutes ses dents. 

Arina eu tout de suite envie de les lui faire avaler. Pour qui elle se prenait celle-là ? A l'appeler Gabriel, à le prendre par le bras et ce "Il est à moi". Pff. Non, elle n'était pas jalouse. Gaby était un ami et elle ne comprenait pas qu'il puisse se faire traiter ainsi, même pour de l'argent, sans rien dire ! 

La jeune femme se rendit alors compte que Gaby, en partant avec cette Réminé, lui faisait un signe. Il lui demandait de se retourner, ce qu'elle fit. Elle vit tout de suite ce qui clochait. Il y avait un homme, là-bas, celui avec sa petite barbe grise, qui ne parlait avec personne, qui ne bougeait pas, qui n'avait même pas un verre dans les mains et qui avait plutôt un visage crispé. Il fit alors un signe de tête. Arina chercha tout de suite la personne avec qui il communiquait, elle la trouva à l'autre bout de la salle. Et cette deuxième personne faisait aussi un signe de tête à un de ses collègues. Et ainsi de suite. A la fin, Arina pouvait en compter onze. Et vue que Gaby les avait repéré, ça voulait surement dire qu'ils travaillaient avec lui. Donc, douze plus cette femme, treize. Treize ?!! Ils étaient venu à treize ?! Arina n'avait presque aucune chance. Mais elle ne voulait pas abandonner. Ce n'était pas son genre. 

- Arina ? Arina Fyle ? 

Encore une fois, la jeune fille se retourna. Et cette fois, elle reconnue Pol. Qu'est-ce qu'il faisait là celui-là ? Pourquoi elle se posait la question ? Il était avec les autres, obligatoirement. Pol ne travaillait jamais en solo. Donc quatorze.  

- Pol... 

- M'accorderez-vous cette danse ? 

Arina n'eut pas le temps d'accepter qu'il la prit par la main et l’entraîna sur la piste. Il la tenait très près de lui pour ne pas qu'elle puisse s'enfuir. 

- C'était vraiment nécessaire toute cette armée ? le questionna-t-elle. 

- Tu aurais dû écouter Gabriel et partir, tu n'as aucune chance et je ne veux pas te voir mourir, tu as toujours été une adversaire que j'aime battre. 

- Oh, mais bien sûr ! Comme si ce n'était pas moi qui avait gagné la dernière partie ! 

- Je ne m'en souviens pas. 

- Evidemment. 

Ils tournèrent un moment sur la piste avant qu'il ne reprenne : 

- Ecoute, si tu ne veux pas partir, je te propose un marché. 

- Je t'écoute. 

- Si tu tues cet homme pour nous, tu auras la moitié du butin. 

- Je ne vois pas pourquoi je devrais le tuer pour la moitié du butin alors que je pourrais avoir tout le butin. 

- Tu n'aides vraiment pas. 

- Et toi, tu as une menace derrière la tête. 

- L'idée de départ était de tuer tous ces gens. 

- Quoi ?! Tu voulais mettre une bombe ? murmura-t-elle. 

- Tu comprends plus vite que je ne l'aurais espéré. 

- Normal, tu prends les gens pour plus débile que toi, alors qu'en vrai, c'est tout le contraire. 

Il ne répondit pas, mais eu un petit sourire en coin. 

- Alors, qu'est-ce que tu en penses ? 

- C'est OK. 

- Très bien, dans ce cas, après que ce morceaux soit finit, Gabriel va éteindre toute les lumières et tu pourras alors te faufiler vers ta cible et la tuer. 

Arina soupira. 

- D'accord. 

Il lui lâcha tout de suite les mains et disparu dans la foule. Arina se retrouva seule au milieu de tous ces danseurs. 

Elle se mit alors un peu en retrait et attendit. Elle vit que toutes les personnes de Pol quittaient lentement la salle. Elle trouva sa cible des yeux et attendit. 

D'un coup, tout s'éteignit. Elle n'hésita pas, bondit jusqu'à lui et lui trancha la gorge. Quelques minutes plus tard, elle était dehors. 

Pourquoi ses missions ne pouvaient-elles pas tout simplement suivre le plan de départ ? 

Wow, il est long celui-là, non ? Je n'ai même pas fait exprès ! J'ai eu un peu de mal à commencer, mais il fois que j'étais lancée, tout a suivi !

J'espère qu'il vous a plu !

Encore une fois, Bonsoir et Bonne nuit !

G.