Il s'endort dans le bus et se retrouve soudainement dans une autre ville.

Yahallo !

Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais ça fait trois Bouts d'histoire que je poste (en comptant celui-ci) en rapport au bus. Encore une fois, je m'inspire de ce que je vois pour écrire ces petites histoires. Je pense qu'on peut en déduire que je prend le bus bien plus souvent qu'avant. Voilà, c'était juste une petite remarque ;)

Le voyage allait être long. Il s'était levé tôt le matin pour attraper le premier bus et essayer d'arriver au village avant midi.

Le bus s'arrêtait de plus en plus alors qu'il entrait dans la capitale. Le village dans lequel il se rendait se trouvait au-delà de la grande ville. Il était obligé de la traverser dans toute sa longueur. Et avec toute la circulation qu'il y avait, il n'était pas prêt d'y arriver.

Il observa les gens qui montaient : des enfants qui se rendait à l'école, des parents qui se rendaient au travail, d'autres qui devaient rejoindre leur ami, ceux qui rentraient chez eux après une nuit de fête. Ils étaient tous encombrés par des sacs à dos, bandoulière ou autre. Tout le monde se serrait dans le bus et il était bien content d'être monté au début pour se trouver une place assise.

Il regarda par la fenêtre, les rues étaient toutes aussi remplies. Il s'amusait à voir les femmes, suivit de leurs petits, porter des paniers remplies de fruits ou de pains, mêlées aux hommes d'affaires qui se rendaient dans les banques.

Il posa alors sa tête sur la vitre et au bout d'un moment, ferma les yeux.

Quand il les rouvrit, le temps avait changé. Le soleil avait disparu, les nuages remplissaient le ciel. Les gens à l'extérieur avaient changé. Les rues semblaient moins encombrées. Les mamans avaient des poussettes, les papas conduisaient de belles voitures. Le décor avait totalement changé.

Il tourna la tête vers l'intérieur du bus. Les gens ici étaient les mêmes. Toujours les mêmes enfants, hommes et femmes. C'était toujours le même conducteur. Mais la ville à l'extérieur n'était pas la même. Il avait d'ailleurs un contraste énorme entre les gens du bus et les gens de l'extérieur. Ce n'était plus du tout le même style vestimentaire, ils n'avaient pas la même façon de marcher, parler, de se comporter.

Il remarqua aussi les immeubles qui n'existaient dans le pays d'où il venait. Toutefois, personne dans le bus ne semblait avoir remarqué ce changement. Comme si ça ne les gênait même pas !

Il essaya de se lever pour en parler au chauffeur. C'est lui qui les conduisait, il saurait ce qui s'est passé. Mais il y avait tellement de monde qu'il n'arriva même pas à se lever de son siège.

A la place, il croisa le regard d'une vieille femme qui était assise en face de lui. Elle lui fit un clin d’œil. Elle dit alors une phrase et il fut certain qu'elle ne la disait que pour lui. Qu'il n'y avait peut-être que lui qui l'entendait :

- Alors, le voyage n'était pas trop brusque ?

J'ai eu l'idée lors d'un voyage en car d'une ville à une autre. Quelques informations sur le background : je l'imagine comme un médecin sans frontière venu en Inde. Oui, pour moi, il est en Inde. Et il voyage en Russie ou dans un pays de l'Europe. Vous imaginez le contraste ? Je ne sais pas pourquoi, mais j'imagine l'Inde lumineuse, avec pleins de couleurs. Et là il se retrouve dans un pays gris et sombre...

A bientôt !

G.